Meriem Hamada

B.A.A. 2007

Meriem Hamada carbure aux défis et aux nouvelles expériences qui font grandir. Ses parcours personnel et professionnel en sont d’ailleurs le parfait reflet. Nous l’avons jointe à Paris, où elle est installée depuis 2017.

« J’ai toujours cru qu’il était important de sortir de sa zone de confort, d’oser, car c’est là que la magie se trouve, explique la diplômée avec un enthousiasme contagieux. Il faut savoir bousculer ses acquis. »

Quand Meriem vous relate son parcours, on a l’impression qu’elle a vécu plusieurs vies.

Tunisie-Canada : un nouveau départ

En 2002, Meriem, originaire de la Tunisie, immigre à Moncton avec sa mère et sa sœur. « On nous avait vanté les attraits du Nouveau-Brunswick, alors on a décidé de tenter notre chance et nous n’avons pas été déçus. L’accueil, la générosité, l’ouverture et la bienveillance des gens ont dépassé toutes nos attentes », se souvient Meriem.

L’Université de Moncton : des moments marquants

« La dimension humaine et la qualité de l’enseignement sont sans pareilles à l’Université de Moncton. J’ai toujours senti ce dépassement de la part de nos professeurs et cette volonté d’assurer notre réussite. Quand on sort de l’Université de Moncton, on est prêt à affronter le monde du travail. »

« L’Université de Moncton a changé le cours de ma vie. Je ne manque jamais une occasion de promouvoir ce qu’elle m’a donné pour réussir ma carrière et évoluer positivement en tant qu’être humain. »

Elle s’inscrit au baccalauréat en administration des affaires à l’automne  2003, et c’est le début de l’aventure universitaire, une période déterminante dans sa trajectoire.

De ses années sur le campus de Moncton, Meriem retient, entre autres, l’altruisme du corps professoral et le sens de la communauté.

Un intérêt pour l’international

Pendant ses études, à l’été  2005, Meriem a eu la chance d’être choisie pour effectuer un stage de trois mois en Tunisie à l’Institut national de nutrition et de technologie alimentaire, dans le cadre d’un programme pilote en gouvernance de l’Association des universités et des collèges du Canada (maintenant nommée Universités Canada). 

« L’appui que j’ai reçu de l’Université de Moncton pour effectuer ce stage à l’international a été exceptionnel. »

Après avoir obtenu son B.A.A., Meriem a d’abord été conseillère en finances personnelles chez Desjardins à Montréal. En 2010, elle a fait le saut à Exportation et développement Canada (EDC) à Ottawa, une société d’État qui aide les entreprises canadiennes à percer et réussir sur les marchés mondiaux. Elle y sera gestionnaire de compte pendant près de huit ans.

« Pendant mes années à EDC, j’ai été témoin de la montée en flèche de la numérisation et de l’importance de cette dernière dans le succès des entreprises. J’ai eu le goût d’explorer davantage cet univers, de me perfectionner pour devenir plus forte dans ce domaine en pleine effervescence. »

Jamais trop tard pour se perfectionner

Ne reculant devant rien, Meriem décide, en 2017, de reprendre le chemin des études et s’inscrit à un programme de MBA spécialisé en marketing digital et commerce sur Internet, offert à l’Institut Léonard de Vinci à Paris, une référence dans le secteur.

Aujourd’hui, elle est chargée de compte pour Yogosha, un chef de file européen qui offre des services de sécurisation des systèmes informatiques par l’entremise d’une communauté de pirates informatiques éthiques. Meriem est responsable, entre autres, du secteur des logiciels et du développement de partenariats sur le marché espagnol.

Par ailleurs, elle est très active au sein du Cercle des femmes de la cybersécurité, une association qui vise à promouvoir et faire progresser la présence et le leadership des femmes dans les métiers relatifs à la sécurité des systèmes d’information.

« Je me suis réinventée et je suis là où je devais être, au cœur de l’action dans un secteur d’avant-garde. Je suis heureuse de faire partie de la grande famille de l’Université de Moncton qui, au-delà de l’aspect universitaire, m’a préparée à m’adapter au monde du travail et à toujours me dépasser. »

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